La reliquia della Beata Suor Maria Romero arriva a Panamá

Città di Panama, (Panama). Les reliques de la Bienheureuse sœur Maria Romero, une des patronnes des JMJ, sont arrivées à la Chapelle de l’Institut Technique Don Bosco. La cérémonie a été présidée par la Mère Générale des FMA, Sœur Yvonne Reungoat, venue avec sr. Runita Borja, Conseillère pour la Pastorale des Jeunes et sœur Ena, Provinciale de la Province Notre Dame des Anges, de l’Amérique centrale Sud (CAR). Il y avait aussi Don Fabio Attard, SDB, Conseiller pour la Pastorale Salésienne des Jeunes, de nombreux jeunes, des FMA, des SDB qui ont accueilli le reliquaire qui restera dans la Chapelle durant tout le temps des JMJ pour les pèlerins. Les FMA animeront un itinéraire sur la spiritualité et la sainteté de la Bienheureuse.

La reliquia della Beata Suor Maria Romero arriva a Panamá

Après l’exposition des reliques par la Mère Générale des FMA, il y eut un moment de célébration mémorielle et de prière d’adoration. Puis ce fut le « mot du soir » de Mère Yvonne qui a rappelé certains traits de la Bienheureuse, invitant tous les présents à se laisser toucher par son témoignage de foi, de charité et d’amour pour vivre intensément la rencontre avec le Christ.

« Jésus en personne s’approcha et marchait avec eux » (Lc 24, 15). Comme les disciples d’Emmaüs, la Bienheureuse Maria Romero a su reconnaître la présence vivante du Seigneur dans l’Eglise et, surmontant ses difficultés et ses peurs, a été un témoin enthousiaste et courageuse devant le monde.

En conclusion un moment d’intimité profonde avec la bienheureuse Maria Romero et la Bénédiction pour chacune.

En admirant les exemples de sainteté, efforçons-nous de suivre sa trace, pour être à notre tour des témoins courageux de l’Evangile.

Vie de la Bienheureuse Maria Romero Meneses, Fille de Marie Auxiliatrice, née à Granada au Nicaragua en 1902, elle a vécu à San José di Costa Rica jusqu’en 1977.

Sr. Maria Romero a été une âme volcanique, comme sa terre natale, Nicaragua, la terre aux quarante volcans. Une femme née dans une famille aisée et connue (son Père fut aussi ministre des finances) qui s’est donnée entièrement aux plus pauvres, avec une confiance totale dans la Providence. Elevée dans une famille chrétienne, depuis son enfance elle se sentit apôtre parmi ses concitoyens, mais c’est au Costa Rica que Maria a découvert, de façon décisive et émouvante, la vraie condition des pauvres et a décidé de se consacrer à eux, sans réserve.

Avec une sensibilité évangélique et ecclésiale elle a acquis à ses préoccupations apostoliques les jeunes élèves qui sont devenus des « missionnaires » dans les villages environnants de la capitale, au milieu des enfants abandonnés et des familles déshéritées. Les adultes eux-mêmes, des personnes aisées de l’entreprise ou des professionnels renommés ont été conquis par sa dévotion mariale qui a obtenu des grâces éclatantes. Et ainsi ils se sont engagés à collaborer effectivement aux initiatives d’assistance que sr Maria, sous l’action de l’Esprit Saint, avait projetées avec l’audace de la foi la plus authentique dans la Providence.

Pour ses pauvres sr. Marie a réalisé d’abord des visites médicales gratuites, grâce au volontariat des médecins spécialistes. Puis avec la collaboration des industriels du lieu, elle a commencé des cours de préparation professionnelle pour les jeunes filles et les femmes. En peu de temps elle a donné vie à un service ambulatoire avec diverses spécialités, pour assurer l’assistance médico-pharmaceutique à beaucoup de personnes et de familles dépourvues de couverture sociale. À côté de cela, elle a fourni des installations adéquates pour l’accueil des patients, et parfois pour des familles entières ; elle a même organisé des cours de catéchèse et d’alphabétisation dans la salle d’attente ; puis la chapelle, un jardin et même une véranda avec des canari.

Pour les familles sans toit, souvent contrainte à une vie précaire sous les ponts de la périphérie, elle a fait construire de « vraies » petites maisons, confortables avec des couleurs et un très petit jardin, dans l’objectif de récupérer des âmes amères, de restituer la dignité à des vies opprimées par l’abandon, ouvrant leur cœur à des horizons de vérité et d’espérance de nouvelles possibilités d’insertion sociale. C’est ainsi que sont sortis les « ciudadelas » de Marie Auxiliatrice : une œuvre qui continue encore aujourd’hui grâce à l’engagement de ses collaborateurs à travers l’Association laïque de Asayne (Asociación Ayuda a los Necesitados).

Au milieu de toutes ses œuvres et d’une activité spéciale de conseillère spirituelle (elle passait chaque jour des heures et des heures dans des colloques privés appelés ‘’consultations’’) elle trouvait des lieux et des moments d’une vie mystique intense qui a été la source de son apostolat. Par son initiative sont nés des oratoires, une dizaine, la Maison de la Vierge, toujours ouverte aux nécessités matérielles et spirituelles des marginaux, l’œuvre sociale Marie Auxiliatrice, la Citadelle et l’Association l’Aide à toutes nécessités…

La vie de sr. Maria a été aussi caractérisée par la prière, l’obéissance, les miracles (comme l’eau de la Vierge, une amphore contenant beaucoup de médailles de Marie pour ses pauvres qui ne pouvaient certes pas aller à Lourdes !), et d’un grand amour pour Jésus Eucharistique.

Son idéal a été « aimer profondément Jésus, ‘’son Roi’’ et répandre sa dévotion à côté de celle de sa divine Mère. Sa joie la plus intime a été la possibilité d’approcher de la vérité évangélique les enfants, les pauvres, les souffrants et les marginaux. La plus grande récompense pour ses sacrifices a été de voir refleurir dans une vie ‘’perdue’’ la paix et la foi ».

Se faire tout à tous et s’oublier pour conquérir toujours de nouveaux amis à son Jésus, elle s’est dépensé jusqu’à la fin de ses jours, le premier où elle s’est décidé de prendre un peu de repos.

Sœur Maria est morte le 7 juillet 1977.

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