Ha Tinh (Vietnam). Afin d’apporter de l’aide à la population du centre du Vietnam, touchée par de fortes pluies et tempêtes jusqu’au début novembre 2020, les FMA de la Province Marie Ausiliatrice du Vietnam (VTN) ont lancé le projet de collecte et de distribution d’aide ‘’Sharing the love’’ (partager l’amour).
La première phase du projet s’est déroulée les 29 et 30 novembre 2020 dans les paroisses de Con Nam, Giap Tam et Van Thanh du Diocèse de Ha Tinh avec ‘’le magasin à prix zéro’’ (The 0 VND Shop) pour la distribution à environ 1500 familles et 500 enfants de cuisinières à gaz, d’autocuiseurs, de marmites, de vêtements chauds, de couvertures, de céréales, de graines de légumes, du maïs et des bons d’achat pour les semences, pour le bétail et les réparations ménagères.
L’initiative a été réalisée avec le soutien de l’Evêque, Mons. Paul Nguyen Thai Hop, qui a accompagné les FMA et les bénévoles pendant les deux jours, exprimant sa gratitude à la Mère Provinciale, sœur Rosa Vu Thi Kim Lien, d’avoir envoyé les FMA dans le Diocèse pour cette mission de bénévolat. Malgré la pluie, avec l’aide de bénévoles et de membres du conseil pastoral paroissial, les FMA ont réussi à installer des auvents et à gérer la distribution des biens, achetés avec l’aide de l’Institut FMA et de quelques Provinces, d’une organisation de bienfaisance de Singapour, des bienfaiteurs et des Communautés Educatives FMA du Vietnam.
En préparation à la 2ème phase du projet qui consistera à la réparation et à la construction de nouvelles habitations, les FMA ont rendu visite à certaines familles aux maisons très endommagées, qui ont plus que des vieux murs gorgés d’eau, des toits qui menacent de s’effondrer, quelques meubles épargnés par les eaux. Ces personnes ont dans les yeux la préoccupation d’ultérieurs effondrements des structures.
Le nom du projet ‘’Sharing love’’, a élargi le sens de la mission qui consiste non seulement au partage des biens de la part des Communautés Educatives FMA, des bienfaiteurs et au travail des sœurs et des volontaires mais également dans les gestes de partage des bénéficiaires eux-mêmes. Certaines familles, en effet, étaient disposées à offrir leurs bons d’achat à leurs voisins qui étaient dans des conditions encore plus précaires.
Ce sont des gestes silencieux de solidarité mais pleins de force vitale qui répandent le bien en cercles concentriques et alimentent l’esprit évangélique du partage en cette période de difficulté et de défis.
